Alzheimer : quand consulter ?
La maladie d’Alzheimer est une démence corticale de type dégénérative. Autrement dit, c’est une maladie qui atteint le cortex cérébral et provoque la mort des neurones de la couche superficielle du cerveau.
En France, selon la Fondation sur la Recherche Médicale, 15% des personnes touchées ont plus de 80 ans et 2 à 4% ont plus de 65 ans (contre moins d’1% avant 65 ans).
Dès l’apparition des premiers signes (oublis, trous de mémoire, confusions) il est impératif de consulter un médecin afin de poser un diagnostic le plus tôt possible. Bien qu’il n’existe pas de traitement pour guérir cette maladie, il est possible d’entrainer et stimuler sa mémoire pour ralentir le processus. Le plus tôt la maladie est diagnostiquée, plus il est possible de maintenir au mieux son cerveau.
Comme nous l’avons évoqué plus haut, cette maladie est dégénérative et évolue en 3, étapes : la phase de début, la phase d’état et la phase terminale.
La phase de début (qui peut durer entre 2 et 4 ans)
Souvent désemparés et perdus lorsque l’on leur pose des questions simples, les malades d’Alzheimer présentent des troubles de la mémoire (tels que des difficultés à retenir des informations, des pertes de mémoire pour des nom ou dates…) mais aussi des troubles du langage (manque de mots). Cette phase passe souvent inaperçu par les personnes âgées et leurs proches.
La phase d’état (3 à 6 ans)
A ce stade là, les malades sont régulièrement confus dans leur quotidien : on ne sait plus se chausser, on néglige son hygiène et on commence à être incontinent, on confonds des gestes simples du quotidien, on ne sait plus où on est lorsque l’on est parti faire quelques courses…
C’est à ce stade que peut apparaitre des troubles de la personnalité. Certaines personnes peuvent devenir agressives, apathiques ou irritables alors que ce n’est pas du tout dans leurs habitudes.
C’est également à cette période que les malades répètent souvent les mêmes choses et commencent à ne plus reconnaitre leurs proches. Les hallucinations et idées délirantes se font plus fréquentes également.
La phase avancée
Ce stade est le dernier de la maladie.
Le malade n’est plus conscient et ne répond plus (ou peu) aux stimuli. Totalement dépendant au quotidien, le malade est souvent immobile et muet. Ici, les soins apportés par les familles et le corps médical peuvent être comparés à des soins palliatifs, dispensés au domicile (avec l’assistance de sociétés spécialisées telles qu’AuxiFamily) ou en établissements de soins adaptés (EHPAD, maisons de soin…).
Il est important de rappeler que chaque malade évolue à son rythme, c’est pourquoi un suivi doit être enclenché dès l’apparition des différents signes que nous venons de voir.
Des aides existent pour soulager les aidants qui font face à ces situations, consultez notre article sur les aides disponibles afin de soulager la charge que représente l’aide quotidienne à un proche malade.
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